Le voici maintenant qui se rend chez les concubines, gardées par des eunuques, souvent soudoyés pour laisser batifoler les fripons de la cour impériale. Suivez-moi dans le théâtre où la troupe impériale se donne en représentation.
Après cette promenade, départ pour un monastère bouddhiste où l'on m'a organisé une rencontre avec des bonzes. L'endroit est un havre de paix propice à la médidation, les novices viennent d'achever une de leurs leçons et se rendent au temple pour prier. La cloche et les tambours appellent à la prière, les bâtonnets d'encens exhalent leur parfum, le rituel va commencer. Chants et psalmodies alternent, tandis que les jeunes bonzes s'inclinent vers l'autel, sous le regard des trois représentations de bouddah: celui du passé, du présent et de l'avenir, qui parle à nos coeurs : avec nos pensées, nous créons le monde! Après avoir reçu avec beaucoup d'émotion, un habit de novice marron et sa besace jaune, je retourne au monde, en silence, par le sentier ombragé près du bassin aux nénufars. La lumière du soir pose une teinte safran sur les frangipaniers qui borde le sanctuaire. Des questions pleins la tête. Tout à coup, à ma droite j'entends un cri de joie. Sur un terrain improvisé, un jeune novice vient de marquer un penalty à un "bonze gardien". Bah, qu'importe la manière d'arriver au but, c'est le résultat qui compte.
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