dimanche 30 janvier 2011

Istanbul 2

Les pieds s'étonnent de leur nudité retrouvée.
Les orteils recroquevillés sur leur condition trop humaine, s'enfoncent dans les arabesques de laine. La voûte, rit à arches déployées et fait un clin d'oeil aux mortels qui déambulent, nez en l'air. L'âme ne se laisse pas faire, elle redresse la tête et dresse un poing vengeur vers le ciel étoilé.
Une ombre à peine, croit en l'éternité, s'incline lentement et s'étonne du silence, mille flammes vacillantes tremblent dans son regard.
La liberté tente une échappée par la porte entre-ouverte.
Le silence est à son comble quand grince le verrou...
Plus loin sur l'onde irisée du Bosphore, une mouette prend son envol et descend en piqué... Vague à lame..
"Puis doucement, doucement, dans la brume diaphane s'incline en avant, et glisse de telle sorte, qu'elle va choir où l'on voit l'horizon fermer sa porte"...

1 commentaire:

  1. ah Maia, tant de jolis mots qui se suivent ! c'est vrai toi aussi tu
    parles de liberté !!! mais toi tu
    es une magiciennes des mots !
    c'est magnifique !
    je te fais de gros bisous et go pour
    une nouvelle aventure !

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