samedi 23 octobre 2010

Volutes de Havane

Les façades de la Havane sont lessivées. Lasses, elles desquament sous le soleil. Les visages de la Havane sont lessivés. Las, ils desquament sous le soleil.
Des pieds nus donnent le tempo, à l’angle d’une ruelle, où un tricot de corps joue les funambules, sur un fil à linge tendu entre deux murs.
Ambre, fève de cacao, miel et grain de café, palettes des hommes aux sangs mêlés.

Le temps s’est arrêté sur les compteurs de la Plymouth.
Dans le reflet chromé du phare, une fille bien carrossée vérifie sa coiffure.

Encore une fois, je prends la route… Habana, Cienfuegos, Camaguey, Santiago…
Les cannes à sucre, se dressent sur la pointe des pieds pour nous voir passer.


Por el Mar de las Antillas
(que también Caribe llaman)

batida por olas duras

y ornada de espumas blandas,

bajo el sol que la persigue

y el viento que la rechaza,

cantando a lágrima viva

navega Cuba en su mapa :

un largo lagarto verde,

con ojos de piedra y agua.

3 commentaires:

  1. Bien écrit, joli tout plein !
    Je découvre enfin votre blog...de qualité !!!
    Je l'ai rajouté dans mes liens sans avoir besoin de le lire en entier !
    Mais pour sûr, je reviendrai !

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  2. tu manges les kilomètres comme moi
    je mange les chocolats ! quelle vie trépidante et passionnante !
    je t'envie parfois ! as-tu encore le temps de traduire le livre ,,
    mes bisous t'accompagnent partout Maia !

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  3. meilleurs voeux à toi Maria que ta route soit toujours aussi riche et colorée!

    tantrica

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