Les murs de la ville traînent en longueur. Gris, ocre, beige, grès, brique, cendre, sable, granit... Des murs trop verts.
Lever la tête, à peine, pour croiser le bleu, haut, très haut.
Les murs dansent, louent, rachètent et vendent, pair-impair, impasse. Des pans entiers de façades où les hommes échafaudent des projets de châteaux en Espagne.
Des murs qui clignent les persiennes pour ne pas s'aveugler du soleil arrogant, où qui gardent les fenêtres grandes ouvertes pour aspirer le monde. Bardot s'accroche au linteaux, effleurée par un drapeau qui ondule autour de son cou.
Un dernier tango et puis s'en vont...
Les murs sont des livres ouverts sur des pages que quelqu'un tourne pour moi.
Magnifique billet Maïa ! j'adore
RépondreSupprimerfeuilleter ces pages, découvrir
tes mots et surtout laisser les
persiennes et les fenêtre ouvertes
sur le monde qui nous surprendra
toujours, tant il est imprévisible !!
je t'embrasse Maïa
Great photos!
RépondreSupprimerle noir et blanc ce n'est pas mal non plus ! Trop forte Maya !
RépondreSupprimerMaïa et non Maya, pardon !!! Manque de sommeil en ce moment, je suis à l'envers !!! Je vous embrasse !!!
RépondreSupprimerMe gustó mucho esta serie, especialmente la composición creativa que utilizó. ;-)
RépondreSupprimer