« Le
mal, c’est la soudaine bascule du quotidien dans l’horreur ».
Encore et toujours, le
même effroi puis la même hébétude.
Les cris qui claquent sur
tous les murs et l’indicible silence.
La même furie barbare qui
prémédite ses accès de démence et se consume au napalm de la haine.
L’innocence emportée sous
les déflagrations.
Se cacher, encore, dans
une synagogue, pétrifiés d’horreur, muets d’effroi.
Visés de sang-froid, la
vie extirpée sans scrupule…
Sur le trottoir, un
cartable ouvert d’où la vie s’écoule comme d’une veine sectionnée.
Chema Israël...