vendredi 29 juillet 2011

Perles










Les femmes sont des
perles de verres où se reflètent des millions de soleils.

mercredi 27 juillet 2011

H@s@rd

A Chantal qui a provoqué le hasard et à Luz qui avait réservé un écrin ...


Quand deux "blogueuses" se rencontrent, elles se racontent...
Coeur d'été à Madrid, chaleur de plomb et verres glacés, on ne sait pas vraiment par où commencer. Sourires de retrouvailles alors qu'on ne s'est jamais vues, discussions sans fin alors qu'on a beaucoup écrit. Pour Ciel bleu de Castille , Y'a pas d'mots !
Quand on a tissé du lien sur la toile, rien ne vaut une visite à la plus belle galerie de tapisseries connue à mes yeux en Europe: Atalante. Les histoires récentes se plaisent à partager des moments d'Histoire. Luz del Val, gardienne du temple, nous reçoit dans ce merveilleux espace pour un voyage dans le temps. Du XV ième au XVIII ième siècle nous lisons, point par point, les trames d'histoires d'Hommes. Epopée et mythologie, les dragons côtoient les déesses et les aristocrates lancent l'hallali, quand le guerrier reçoit les honneurs des vaincus, après la bataille...
L'après-midi passe entre les siècles, à la vitesse de l'éclair, et tout ça un peu par hasard.
"Le hasard est le plus grand romancier du monde, pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier".

lundi 25 juillet 2011

Coeur d'été

C'est le matin plein de tempête
au coeur de l'été.
Mouchoirs blancs de l'adieu, les nuages voltigent,
et le vent les secoue de ses mains
voyageuses.

Es la mañana llena de tempestad
en el corazón del verano.
Como pañuelos blancos de adiós viajan las nubes,
el viento las sacude con sus
viajeras manos.

The morning is full of stormin the heart of
summer.
The clouds travel like white handkerchiefs of goodbye,
the wind, travelling, waving them in its hands.





dimanche 24 juillet 2011

Possibles




Reste ce qui parait impossible... Dépasser l'infranchissable, oser! Sur le trottoir d'en face, au nez et à la barbe du hasard, la gifle claque, et l'on tend l'autre joue sans hésiter. Mouvoir une main invisible, presque déjà oubliée et inonder pourtant la rue d'une vague de noires pointées. Le cri d'un oiseau aux ailes repliés lance au ciel son envie de voler. Des cordes pour se pendre...ailleurs!

"C’est une lune blessée qui est tombée sur la ville"... Federico Garcia Llorca

samedi 23 juillet 2011

Le son des corps


Les rondeurs qui s'affichent font un pied de nez aux maigres idées du bonheur. Les magazines glacent leur papier de silhouettes cachectiques alors que la rue exulte de pleins et de déliés. Tout les oppose et les images se mentent à elle même.
La réalité des corps s'écrase sur les vitrines qui mentent comme des arracheuses de dents.
"Je peins ce que je vois, pas ce que vous souhaitez que je voie" disait Lucian Freud, précédé par son grand-père, qui s'était affronté bien avant lui, à l'évidence de terres inconnues où l'Homme enfouit ses souffrances les plus secrètes.

vendredi 15 juillet 2011

Oubli












Le coins des oublis, réminiscence d'hier, engrangé. La mémoire qui ne jette rien qu'un manteau de poussière sur les épaules pudique de l'amnésie. Des autrefois en autrefois, qu'on relègue aux oubliettes des greniers et des granges. Des boulons en vrac, des tapis de rafia détressés, des tuyaux crevés, des rênes sans chevaux, des écheveaux de laine et des bottes jetées là par hasard. Les objets se serrent les uns contre les autres pour se donner du coeur au ventre. Alors, "à l'oubli, succède l'indifférence de l'oubli, comme un écho muet qui prolonge la durée et augmente l'espace de l'oubli."

mercredi 13 juillet 2011

Chapeaux







Quelle jolie persienne, que cette visière de paille à travers laquelle le touriste redécouvre le monde!
Une brise audacieuse, se glisse dans les interstices du tressage pour nous susurrer les mots du sud qu'aucune marée n'emporte. Ruban et cerises éternelles, juste là posées sur le bord du précipice des regards...
"Elle avait un chapeau à franges, qui croulait sous le poids des fleurs... c'était un jardin suspendu"
Elle avait un chapeau à franges qui croulait sous le poids des fleurs... C'était un jardin suspendu


Source : chapeau - citation


mardi 12 juillet 2011

Géométrie







Parallélipipède rectangle, coté de l'hypothénuse coupé au carré, trapèze qui s'en balance, diamètre des cercles et angle droit des triangles...L'architecture déballe la géométrie de ses figures, sans problème. La pensée du marcheur cherche l'équilibre sur un rayon de soleil, échaffaude des théories sur les façades, et trouve sa ligne de bus... La ville, belle, un point c'est tout!

dimanche 10 juillet 2011

Les passants






Il suffit de s'asseoir, là, au bord du trottoir, et d'attendre. Alors les ombres passent, clin d'oeil d'un instant, et jouent à cache-cache avec la chaleur. Mille métiers, mille passés,mille ailleurs qui dessinent sur les bas côtés de l'asphalte, des myriades de couleurs. Un, deux, plusieurs...en silence ou railleurs, les passants, sans le savoir, racontent des secrets dans une chambre noire sans mystère. Dites-moi madame, avez-vous aimé? et vous monsieur avez-vous pleuré? Qui rejoignez-vous de ce pas alerte? Quel ennui traînez-vous dans ce cabas à roulettes? Passez votre chemin en contant vos histoires, moi, je note scrupuleusement ce que, jamais, vous n'oseriez me dire et que pourtant je garderai en mémoire.
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