vendredi 31 décembre 2010

Rien que pour vous !

2010 nous tourne le dos. Le voici qui s'en va, sans regrets, ni remords. Juste une année de plus… ou de moins.
J’en garde toutefois les senteurs d’autres terres visitées, des regards croisés et éphémères, de valises qu’on n’en finit pas de boucler, de nouvelles rides au front et l’infinie douceur de vos messages maintes fois feuilletés…
Pourvu que vous soyez encore au rendez-vous l’année prochaine !!
Je vous souhaite une pétillante année 2011, pleine à craquer de vos désirs enfin comblés.
Soyez indulgent envers vous-même et pensez à vous gâtez !
Consacrez-vous du temps, faites les choses que vous aimez !
Soyez, en 2011, important pour vous vous-même, car parfois vous vous oubliez.
En ce premier jour de l’année nouvelle, je souhaite à chacun d’entre vous, la meilleure d’une longue série de merveilleuses années !
BONNE et HEUREUSE ANNEE !

jeudi 30 décembre 2010

et Pluie...

Les nuages n'y vont pas avec le dos de la cuillère, ils s’épanchent sur une terre qui n’a plus soif.
L’alerte orange enchaîne les pépins pour les hommes des plaines inondées.
Le Guadalquivir, au rouge, sort de son lit d’un bond, trébuche sur les rives et dégueule un flot d’injures vaseuses dans les caves!
Les taureaux frottent leurs ombres noires contre les rideaux de pluie, les sabots englués dans la vase, ils lèvent un regard sombre sur le ciel qui gronde. On les entend murmurer :

- Dites donc là-haut, faudrait pas oublier qui on est. On a été l’incarnation de la puissance divine, nous Môssieur, alors vous allez rappeler à l’ordre votre armée de cumulonimbus et tout l’toutim. On en a ras la corne, nous, de vos averses. 400 litres qui nous est tombé sous le coin des naseaux depuis un mois, 400 litres en un mois ! Non mais des fois !
Faut croire, que le ciel s’en fiche des plaintes lancinantes des taureaux, il redouble de plus belle. Il va prendre un pont, et renverse de l’eau partout ! Le chemin s’en lave les mains et passe le sien sans même se retourner.
Les poutres, en bois d’eucalyptus, jouent les caisses de résonnance, pour les gouttes danseuses de claquettes. Mon vieux chien réchauffe ses rhumatismes devant le feu de cheminée qui fait swinguer les craquements du chêne. Le fouet des trombes qui se déchainent, cinglent le verre des fenêtres et claque comme des cymbales
Arrêtez la musique ! Je crois que cette cacophonie est une ancienne danse de la pluie !

samedi 25 décembre 2010

Noël d'oranges !



Dans le jardin, les arbres des Noëls sévillans se couvrent de décorations aux parfums acidulés de l'enchantement de l'enfance.
Ces fruits sont pour vous!

Qu'ils vous apportent pour les fêtes soleil, douceur et goumandise!

lundi 20 décembre 2010

Enrique Morente

A Estrella Morente, mon amie. Puisse ces mots, chère Etoile, sécher un peu tes larmes !

La foule applaudit une dernière fois, la voix que l’on entendra plus. Elle pendouille, triste, accrochée à nos cœurs.

Enrique Morente, ne traversera plus les jardins de Grenade.

Le flamenco, est lourd quand il devient silence.

Lui, il était la voix qui repousse les limites. Les puristes en perdaient leur castillan, murmurant des incantations outrées, pour conjurer le sort de cet empêcheur de chanter en rond.

Il n’en finissait pas d’entrecroiser les genres, de dessiner de savantes passerelles entre le Cante et la musique classique, flirtant parfois même, avec d’électriques guitares, des écrivains maudits, des peintres transgresseurs.

« Enrique est celui que nous admirons tous, pour ce qu'il fait et ce qu’il est ... Il est Enrique qui souffre à chaque nouveau projet qu’il aborde. Celui qui parfois nous offre le geste qui nous rappelle ce Don Quichotte, de mauvaise humeur et aventurier, sans attachement aux choses matérielles, et pour lequel tout le monde voudrait se transformer en Sancho Pansa. ..». Estrella, sa fille, a des sanglots dans la voix. Son chant à elle aujourd’hui, dit quelque chose de l’absence.

Encore un peu de toi Enrique.

dimanche 19 décembre 2010

Le retour!

Y’a pas d’mots ! Silence ! Mille projets vampires, un passeport ras l’tampon, un nouvel ordinateur et presque deux mois plus tard, j’ai réussi à caler mes vertèbres dans un sofa rien qu’à moi ! Pas un de ces fauteuil d’hôtel dont le rembourrage infidèle épouse le premier cul venu, non, un canapé à moi, dont la mémoire éléphantesque se rappelle, sans effort, jusqu’à mon moindre défaut.
Posée, calée, vautrée dans la seule journée de paresse octroyée depuis mille et une lunes, je retrouve avec plaisir mon blog délaissé.
Et je vous entraperçois, encore fidèles au rendez-vous.
Je regrette d’avoir remis à demain les messages que nous aurions dus échanger dès aujourd’hui.
J’aurai sans doute mille choses à vous raconter !
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